Enquête


L'association 3B souhaite connaître l'avis des habitants de l'Allier et d'ailleurs sur le bocage et la haie dans notre département.
Cette  enquête permettra de dresser un premier bilan et de faire un état des lieux sur le sujet.
Elle se déroule du 1er avril au 30 juin 2013.

Votre participation est essentielle car sans elle, il nous actuellement impossible de vraiment connaître et mesurer l'attachement des bourbonnais, d’origine ou d’adoption, à leur cadre de vie, au bocage. Ce paysage, que nous aimons tous, si particulier, et qui fait le charme de nos campagnes et le bonheur des touristes épris d'espaces préservés, est malheureusement en danger, attaqué de toutes parts...

Si vous vous sentez concerné par la préservation de votre cadre de vie et que vous êtes indéfectiblement attachés à votre bocage, faites le savoir, c'est le moment. Et n'hésitez pas à faire circuler le plus largement possible cette enquête autour de vous, parmi vos contacts et vos réseaux.

L'association 3B vous remercie pour votre participation et pour votre aide.

Pour commencer à remplir ce sondage en ligne, cliquez tout simplement sur la case de la première question ci-dessous !

Pour imprimer sur papier ce sondage et nous l'envoyer par la poste (et en distribuer copies autant que vous voulez !), c'est ICI













31 commentaires:

  1. EOLIENNES S'EN NAIT TROP29 mars 2013 à 11:30

    Le paysage, c'est notre patrimoine naturel, une mémoire indispensable pour continuer à vivre en harmonie avec la nature et demeurer en bonne santé physique et intellectuelle. Quand nous arrachons les haies, nous nous faisons mal,de même quand nous détruisons les chemins creux...etc. L'être humain serait-il masochiste ? Peut-être quand on s'aperçoit du sadisme avec lequel il torture la flore, la faune et même les hommes.

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    1. Bonjour, nous vous demanderons de bien vouloir faire attention au vocabulaire utilisé dans vos commentaires. Veillez à rester dans le strict cadre de l'objet de l'association.Cette page n'a pas vocation à devenir la tribune d'expression d'autres sources que celles validées par 3B.
      merci pour votre compréhension.

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    2. Je suis désolée de voir se réduire de plus en plus et à terme disparaître les bouchure qui donnent à notre Bourbonnais son caractère, son pittoresque , son charme et son attrait. C'est une partie essentielle de notre patrimoine qui s'en va alors que nous avons si peu à offrir. Les étrangers venus s'installer dans notre région ne l'ont pas toujours choisie pour son potentiel économique (si réduit) mais pour la douceur de ses paysages avec son bocage typique, ses chemins creux, ses arbres.
      De plus , la disparition des haies a des conséquences irréversibles sur la faune et sur les sols dont l'érosion sera accentuée par l'action conjuguée des vents et des pluies. Continuez votre action indispensable
      Marie-Madeleine

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    3. Bonsoir Marie-Madelaine,
      Merci pour votre message et votre soutien.
      N'hésitez pas à relayer autour de vous cette information et le sondage.C'est le moyen le plus efficace de faire entendre ce que vous avez à dire et proposer pour défendre et protéger notre bocage bourbonnais.

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  2. Rien à rajouter au commentaire ci-dessus.

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  3. Oui je suis pour la préservation des haies, des chemins creux, d'encourager l'agriculture biologique, préserver les chemins communaux (ce qui nécessite parfois de dialoguer avec les agriculteurs qui semblent penser que ceux ci leur appartiennent)- Respecter les rivages de l'Allier (nidifications etc)développer des chemins de randonnée pédestre.
    Merci de votre écoute
    Colette

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    1. Merci Colette pour ce message qui illustre certaines des préoccupations de l'association.

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  4. bonjour.
    il faut sensibiliser les chambres d'agriculture ;elles incites
    les agriculeurs (et non paysans)a massacrer les haies.
    les arbustres constituants ces dernières ne peuvent effectuer
    leur cycle complet.

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    1. Bonjour, Certains agriculteurs se revendiquent comme de vrais paysans souvent par leur liaison privilégiée avec la terre.
      Fanny

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  5. les études faites sur le Bocage Bourbonnais m'ont amené à travailler en survol aérien tant les haies denses et hautes ne permettaient pas de perception de l'espace bocage( aujourd'hui le survol par Google est plus aisé!). Ma réflexion alors était que si le bocage créait des conditions favorables à la flore et à la faune, ce n'était pas le cas pour la vie humaine, et les habitations abandonnées en témoignaient.

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    1. Le survol par google permet de voir les maisons inhabitées? Depuis quand ? Est ce que google permet de mesurer le niveau intellectuel ? Si oui faites vous sonder immédiatement... Votre cerveau visiblement n'évolue pas dans des conditions favorables

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    2. Bonjour,
      Afin que ce blog reste un lieu d'échange ouvert, nous vous demanderons de bien vouloir respecter les règles élémentaires de politesse et de courtoisie.
      Les commentaires insultants et irrespectueux seront systématiquement supprimés.
      Merci de votre compréhension.

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  6. quand je vois arracher des haies ou le peu d'arbres qu'il nous reste cela me mets hors de moi.Je ne comprends pas les agriculteurs, pourquoi l'Etat n'éttablit pas une reclemantation et une obligation de replanter et je ne parle pas de la taille plutot du massacre du broyage ,n'oublions pas que nos paysans touchent la PAC donc l' argent de l'europe .

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  7. Bonjour,
    Les propos évoqués dans ce commentaire sont liés à une triste vérité visible par tous dans notre département. Toutefois, veillons à ne pas systématiquement stigmatiser une profession, en l'occurrence les agriculteurs, qui ont pour certains des pratiques exemplaires dans le domaine de la gestion de la haie et du bocage.

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  8. Votre démarche et vos actions sont d'évidence très importantes pour singulariser les problèmes environnementaux et rendre conscient les valeurs attachées au respect et la préservation des espèces tant pour la vie végétale qu'animale.
    Mais il est une donnée fondamentale qui est encore trop peu évoquée sachant qu'UN SEUL% de surfaces cultivées se fait en agriculture biologique.
    Alors, si le sol le sous-sol les plantes et tout ce qui en résulte sont polués les efforts ne restent-ils pas vains ? n'avançons-nous pas les yeux fermés ? ne combattons-nous pas de manière inappropriée ?

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  9. Bonjour, je ne trouve pas la date de clôture prévue pour l'enquête.
    Pouvez-vous me la préciser ?

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  10. Bonjour Laurence,
    Cette enquête qui va durer 3 mois, à commencé dés le 30 mars et se terminera à la fin du mois de juin 2013.
    N'hésitez pas à diffuser cette enquête tout autour de vous et dans vos réseaux pour qu'un maximum de personnes puissent y répondre.
    Merci

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  11. Catherine Desjobert17 avril 2013 à 08:56

    Notre bocage fait l'identité et la richesse de notre région et de ceux qui y vivent.
    Il est par excellence un paysage à dimension humaine, où les haies, le parcellaire, les bois et les habitations forment un ensemble harmonieux, où il fait bon vivre.
    En sacrifiant les haies déjà malmenées par les broyages , c’est tout un équilibre qui est menacé.
    Si nous ne prenons pas garde à le préserver, ce paysage bocager deviendra la justification de sa propre destruction.
    C'est un ensemble rural qu'il conviendrait de ne pas fragiliser, en adoptant une gestion raisonnée pour la préservation d'un cadre de vie.
    Certains sont prêts à sacrifier notre bocage, pour l’intérêt général
    D'autres se battent pour le préserver et pour y vivre.

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  12. Bonjour Catherine,
    Tout d'abord, merci pour votre message qui expose clairement les enjeux de notre "combat" en faveur des bouchures et du bocage bourbonnais.
    Plus que jamais, il est urgent d'agir et l'enquête que nous proposons permet à tous de s'exprimer , pour la première fois, sur la question de la haie et du bocage.
    C'est une occasion unique alors, relayez-la en diffusant ce sondage autour de vous. Nous avons besoin de vous pour que les "choses" bougent, que les mentalités évoluent.

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  13. Bonjour
    Merci d'être venus sur mon blog qui se veut bourbonnais.
    Le Bourbonnais sans le bocage , c'est Paris sans Tour Eiffel.
    Je suis originaire d'un coin du Bourbonnais où les haies sont toujours là.
    Quand j'ai cherché un nom pour mon blog, j'ai tout de suite pensé au mot "bouchures".Quand j'ai lu l'article de La Montagne, j'ai tout de suite pensé qu'il serait à la lettre B
    Mes amis(ies) semblent manifester de l'intérêt pour 3 B alors qu'ils vivent dans divers coins de France.
    Bonne continuation!Je reviendrai sur votre site!

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  14. Bonjour,
    Bourbonnais depuis 28 ans dans l'Allier;je suis comme vous horrifié du massacre du bocage sans limite au nom de quel profit et subventionné par l'état.Mais malheureusement si je peux vous rassurer c'est le même sort qui est jeté au département de la Creuse d'où je suis natif.C'est la troisième guerre mondiale pour nos campagne!...
    Que faire pour faire comprendre que la nature appartient à tous et non pas à quelques uns?

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  15. Eleveur dans le Bourbonnais, je ne peux que constater la disparition progressive du bocage tant par l'arrachage pratiqué par les agriculteurs que par les particuliers qui coupent des chênes centenaires sur leur petit lopin de terre . Couper et même arracher peut se concevoir quand c'est compensé par des plantations nouvelles . Malheureusement, si l'on voit beaucoup de chênes centenaires en fin de vie,en voyez beaucoup de jeunes, préservés du broyage mécanique des haies par les agriculteurs, les engins de la DDE qui broient les haies le long des routes ou les engins des communes le long des chemins communaux ? Quand tous ces chênes sur le déclin auront disparu à la suite d'une sécheresse, d'une attaque de chenilles ou d'une coupe, il ne restera plus rien car le renouvellement n'est pas assuré . De plus, les agriculteurs (et les autres ...)ont tendance à ne conserver que les chênes dans les haies ou en isolé . Or, avec le réchauffement climatique, ces chênes font partie des essences les plus vulnérables qui disparaitront les premières . Ceci n'étant pas une projection à long terme mais d'ici à 30 ans !
    Que restera-t'il alors du bocage bourbonnais à part quelques belles photos ?

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    1. Excellente analyse.
      Guy

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    2. Pour répondre à Anonyme du 5 avril qui s'étonne que la PAC n'oblige pas les agriculteurs à" verdir "leurs pratiques : la Pac donne une orientation mais les gouvernements des pays décident des applications . Et la France a clairement fait le choix de l'agriculture intensive et productiviste . N'oublions pas que la France est un marché gigantesque pour les chimiquiers, fabricants de machinerie agricoles ... La redécouverte par les agriculteurs,à qui ces acteurs ont fait de la propagande intensive pour leur démontrer qu'il n'y a pas d'autres alternatives que l'utilisation de la chimie et l'industrialisation des pratiques dès les bancs du lycée agricole, ne passera que par une politique gouvernementale active de rémunération via les primes agricoles .
      On fait croire dans les médias que le "verdissement" est arrivé, mais dans les faits, il n'y a rien ou si peu car il ne faut surtout pas remettre en cause le modèle intensif qui rapporte tant à certains.Pour expliquer rapidement, les primes sont attribuées en fonction de la surface agricole utile, c-à-d cultivée ou en prairies . Avant les années 2000, on prenait les surfaces cadastales des parcelles, peu importe qu'il y ait des haies, bosquets ou broussailles dans un petit coin, la surface cadastrale totale de la parcelle était primée donc le paysan ne faisait pas un "ménage " acharné . Mais tout a changé avec l'utilisation des photos satellite comme base pour les primes : un fonctionnaire élimine toutes les zones de haies denses, boqueteaux, broussailles, rideaux d'arbres(il considère que même l'herbe ne pousse pas sous les arbres), mares... Et ainsi, les surfaces primables se réduisent comme peau de chagrin . Que font les paysans : ils arrachent, coupent pour regagner les primes perdues .
      D'autres pays ont fait d'autres choix et la PAC prime au contraire tous ceux qui préservent haies, bandes boisées, arbres isolés, bosquets et même les arbres morts en primant au mètre linéaire ou à l'élément (50 E par 200m de haies, 25E pour 10 éléments ... dans le plan wallon de développement rural depuis 2007) . S'il en était ainsi en France, je vous garantis que les haies refleuriraient rapidement, du moins hors zones céréalières et betteravières .
      On voit donc que quand on veut, on PEUT . Encore faut-il le vouloir ...

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  16. En France, la PAC s'est imposée comme le vecteur de l'orientation agricole voulue par le syndicalisme majoritaire de la profession agricole étroitement associé aux différents pouvoirs politiques qui se succèdent à la tête de l'Etat. En quelques dizaines d'années, la production intensive a mis les agriculteurs plus ou moins complaisants en dépendance de ce système qui ne tient pas compte de l'intérêt général, gaspille et pollue nos biens vitaux comme les sols, l'eau, du vivant et de sa diversité. Peu importe que haies et bocages fournissent des fonctions d'évidence utiles tant à leurs systèmes de production,(délimitations des parcelles, "cages" anti évasion ou intrusion d'animaux sur les parcelles, protection et tampon des intempéries, apport de bois d'énergie renouvelable...) qu'au bien être général, puisque ce qui prime à leurs yeux d'abord c'est les primes qui constituent de plus en plus l'essentiel de leurs revenus. Ce n'est pourtant pas la première balle qu'ils se tirent dans le pied, mais il semble qu'il y ait une jouissance particulière à accélérer sur la route qui mène droit au mur, dont encore très peu hélas se démarquent en engageant une autre démarche agricole. C'est donc aux citoyens de reprendre les commandes et de se mobiliser pour se méler de ce qui nous regarde tous, de rompre avec le modèle dominant. Y a du boulot, faut pas traîner!

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    1. "C'est aux citoyens de reprendre les commandes " . Oui, mais comment lutter contre les géants de l'agroalimentaire et de la chimie qui tirent les ficelles et dont le syndicat agricole majoritaire n'est que l'appendice . Il n'y a rien à attendre des politiques non plus car les milliards de ces géants arrosent tous ceux qui prennent des décisions . Quant aux paysans eux-mêmes, la plupart n'est jamais sortie de sa ferme sauf peut-être pour aller au salon agricole de Clermont ! Et ce n'est pas dans les lycées agricoles qu'on leur ouvre l'esprit à une autre agriculture et aux enjeux écologiques . A part quelques esprits éclairés, moqués en général par presque tous les autres, il n'y a malheureusement pas de salut de ce côté-là . A moins de réorienter les primes, mais j'ai déjà parlé des politiques plus haut ...

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  17. J'ai acheté un domaine de 60 ha en 2004 où les haies étaient taillées " au ras des pâquerettes" et les arbres élagués pour la plupart . Notre première réflexion a été, lors de la 1ère belle saison passée au domaine, ON N'ENTEND PAS D'OISEAUX CHANTER ! Et pour cause, il n'y avait effectivement pas ou très peu d'oiseaux .
    Depuis, nous limitons les haies en (grande) largeur mais pas en hauteur, les arbres ont repoussé et maintenant les oiseaux sont innombrables . Toute une faune s'est aussi réinstallée : lièvres, faisans, cailles, bécasses, renards, chevreuils, rapaces variés ... L'hiver, on a un dortoir de + d'une dizaine de hiboux moyens-ducs qui s'abritent dans le lierre des arbres .
    C'est un grand plaisir d'observer tout ce petit monde . (pas de chasse chez nous évidemment, d'ailleurs les animaux l'ont vite compris aux alentours !)
    En plus, l'été, même en cas de sécheresse, l'herbe est toujours verte dans les zones ombrées par les hautes haies et les arbres qui représentent aussi un bon réservoir de nourriture pour les vaches . Résultat : on est un des rares domaines dans le secteur (peut-être le seul ?) où on n'est pas obligé de nourrir les vaches dans les parcs en cas de sécheresse .

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    1. Nouvelle menace dans les haies avec la nouvelle maladie touchant les frênes . Les frênes sont appelés à disparaître au cours des prochaines décennies à cause du champignon chalara qui sévit déjà dans une bonne partie de l'Europe . Il n'y a pas de remède .

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